J’ai hérité d’une maison
Le grenier plein de fantômes
La cave de cadavres
Les fantômes ont tout salis
De leurs mains ont tout ternis
Jamais assez de peinture
Pour cacher les fissures
Jamais assez de lumière
Pour effacer la misère
Les courants la traversent
Plus rien ne la blesse
Les fantômes la dressent
Les cadavres la lestent
Quand plafond et plancher se confondent
Que les vers exhument les cimetières
Remontent de l’enfer sur terre
Alors que tout s’écaille et s’effrite
Pourrit et se lézarde
La vie suinte encore des murs
Rejaillis sous la moisissure
J’ai hérité d’une maison
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